Repos des pêcheurs

Les pirogues colorées dorment sur le rivage, bercées par le souffle paisible d’un ciel chargé de songes. Le Mékong, vaste et brun, chante le murmure d’un monde ancien entre les collines lointaines et les arbres silencieux. Le sable, creusé de pas effacés, témoigne d’un passage furtif, d’une aventure suspendue. C’est le repos des pêcheurs, des rêveurs sans boussole, entre deux rives, entre deux temps.

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