Le voyage commence dans le calme du nord, à Luang Prabang, où les moines glissent dans les rues à l’aube et où la lumière du Mékong semble suspendre le temps.
En descendant vers Vang Vieng, les montagnes se referment, la brume s’accroche aux rizières et chaque tournant dévoile un nouveau décor — un pays de contrastes et de silence.
Plus au sud, Vientiane offre une autre facette du Laos : plus urbaine, mais toujours paisible, entre pagodes dorées et rives du fleuve.
Le voyage s’achève à Paksé, puis sur les 4000 îles, là où le Mékong s’élargit jusqu’à se confondre avec le ciel.
À travers ces étapes, mes photos racontent un Laos simple et profond, où le temps s’étire, où la lumière dessine les visages, et où chaque rencontre devient un souvenir gravé dans l’objectif.
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Écho du silence vert

Une pirogue fend les eaux tranquilles comme une plume sur un parchemin ancien. Le fleuve, miroir du ciel, reflète la tendresse des nuages et la courbure douce des collines. Chaque vague effleure le silence, porté par le vent léger qui caresse les arbres. Loin du tumulte, le temps suspend son souffle.
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Crépuscule sur le Mékong

Le soleil s’incline doucement derrière les collines, déposant une caresse dorée sur les eaux paisibles du fleuve. Les barques silencieuses reposent, complices du jour qui s’éteint. Chaque reflet danse avec les dernières lueurs, chaque nuage peint un rêve sur la toile du ciel. C’est un moment suspendu, entre lumière et ombre, où le temps semble retenir son souffle.
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Nocturne sur l’asphalte mouillé

Sous la pluie fine, la ville s’endort d’un éclat d’encre et de néons. Le tuk-tuk s’élance comme une luciole dans la nuit urbaine, guidé par des lanternes suspendues au souffle du ciel. Les enseignes chantent en silence, et les pavés luisants reflètent les âmes pressées. Chaque goutte devient note dans cette symphonie de bitume et d’humanité.
